Les causes d’un refus de prêt immobilier

refus d'un prêt immobilier

Près d’un tiers des demandes de crédit immobilier sont refusés par la banque. En dépit d’un taux d’intérêt excessivement bas, les banques trouvent différentes raisons de dire non aux emprunteurs. Le profil inconvenable, l’absence d’apport personnel ainsi que d’autres motifs sont évoqués.

Refus d’un crédit immobilier à cause d’un mauvais profil d’emprunteur

La demande de prêt immobilier peut être refusée si l’emprunteur n’a pas le bon profil. La situation professionnelle constitue un critère essentiel pour obtenir une réponse positive. De manière générale, le banquier exige un salaire d’au moins 2000 euros net par mois. Le demandeur a aussi intérêt à justifier d’un emploi avec un contrat à durée indéterminé. Ce CDI garantit des revenus stables et rassure le prêteur. L’instabilité professionnelle est la raison de 22% des refus de crédit immobilier. Ce sont essentiellement de personnes qui débarquent à peine sur le marché du travail. Les demandes d’intérimaire sont également refusées. Heureusement, des crédits spécialement dédiés aux emprunteurs ayant une situation précaire existent. Parmi les plus connus, il y a le prêt à taux zéro ou PTZ+. Que le demandeur soit cadre d’entreprise ou étudiant, la banque se penche sur ses relevés de compte. Les bons payeurs qui n’ont jamais de pénalité de retard sont privilégiés. Le banquier s’intéresse à l’historique des fonds pendant la dernière année. Il en déduit que l’emprunteur est solvable ou non. Les découverts, les paiements rejetés constituent des mauvais signes aux yeux du prêteur. Pour bien souscrire à un emprunt, il faut nettement plus que comprendre le montant crédit hypothécaire. Ce serait aussi préférable d’avoir un profil intéressant. A la différence des crédits à la consommation, les prêts immobiliers exigent une enquête de solvabilité. La banque consulte le fichier national des mauvais payeurs et des interdits bancaires.

Une faible capacité de remboursement constitue un frein

D’autres paramètres entrent en considération pour une demande de crédit immobilier. Les banques restent intransigeantes en ce qui concerne la capacité de remboursement de l’emprunteur. Cet indicateur s’obtient en faisant la soustraction des charges fixes à la somme des revenus. Si le demandeur n’a pas encore épuisé ses 33% de marge d’emprunt, alors, la banque peut lui accorder sa chance. D’ailleurs, le montant de la mensualité ne doit pas dépasser ce seuil. Le prêteur craint que le reste à vivre ne soit pas suffisant pour couvrir les dépenses une fois la mensualité honorée. Dans quelques rares cas, la part des remboursements dépasse le tiers du salaire. Cela arrive lorsque deux époux souscrivent à un prêt et qu’à deux, ils disposent de ressources financières suffisantes. Il faut bien comprendre le montant crédit hypothécaire ainsi que son fonctionnement. La banque refuse le prêt si le demandeur ne dispose pas d’un apport personnel suffisant. Il doit faire preuve de sa bonne foi, mais surtout de son sérieux en mettant de côté un peu d’argent en vue d’un projet aussi important que l’achat d’une maison. La somme économisée en question peut être affectée au compromis de vente ou au frais notarié. Dans le cas d’un refus de prêt par plusieurs banques, l’acheteur peut informer le vendeur qu’il renonce à l’acquisition.